De Rennes à Sarasota, via New York

Au matin de notre 6e jour ici, je suis toute seule qqs instants : je viens de recoucher Claire, Marguerite et Adèle dorment encore, les autres sont partis. Je voulais en profiter pour raconter notre départ et ces 6 premiers jours.
Le 17 juillet, nous avons pris le train à 14h33 à Rennes, après avoir pique-niqué sur la place de la gare avec papa. Mon beau-frère Maxime nous a rejoint. Les au-revoirs avec papa, à la porte du wagon par-dessus l’épaule du contrôleur, étaient émouvants. Tous les contrôleurs du train s’étaient donné RV à notre porte, et le chef, un petit bout de femme, stressée par le départ à donner, nous disait que ce n’était pas possible de laisser nos 11 bagages dans le passage, et qu’on ne pouvait pas rester à la porte !! Je tenais tout de même à voir papa jusqu’au bout. Nous avons passé notre dernière journée en France à Villiers, avec Gérard et Nicou, où j’ai été surtout occupée par des RV chez le médecin pour un bobo d’Adèle, au-dessus de l’oreille, qui n’avait toujours pas cicatrisé. Après une heure d’attente (alors que j’étais son 2e RV à 9h15) + une leçon de morale par le généraliste qui se demandait quel genre de médecine je pratiquais avec mes enfants (« est-elle vaccinée ? »), et un RV chez le dermato, retour à 12h à la maison. L’après-midi, j’ai ré-agencé tous les bagages pour faire le tri : séparer ce qui allait partir directement en Floride du reste, enlever les sacs de couchage, et mettre en soute tous les médicaments et autres boissons et aliments. Le chargement du mini-bus, après avoir pesé tous les bagages, s’est terminé à 20h15. Tout rentrait dans le coffre, ouf ! Bonne chose de faite…

Le lendemain, le 19 juillet, les enfants ont été faciles à réveiller à 3h40. En 5 minutes, tout de monde était près. Héloïse et Marguerite d’abord, qui voulaient elles-mêmes réveiller Jacques et Adèle. A 4h, tout le monde était dans le mini-bus loué par Gérard et Nicou. Tout était réglé comme du papier millimétré : à 5h, nous nous disions au-revoir avec Gérard, tous les bagages tenaient sur 3 chariots. Nous étions dans les premiers voyageurs. Les guichets n’ont ouvert qu’à 5h40. A 5h45, nous enregistrions. Ca a duré ½ heure !! Derniers au-revoirs par téléphone avec papa, maman, et Mamgoz vers 6h45. Décollage à 8h. Nous avons eu une correspondance à Reykjavik, juste le temps de se dégourdir un peu les jambes et de changer d’avion. Le temps était nuageux, nous n’avons rien vu. Les enfants étaient impressionnés de survoler une mer de nuages. Les 3h puis 5h de vol sont passées toutes seules. A cause des nuages, nous n’avons rien vu de l'Islande et de la pointe du Groënland que nous avons survolée. Héloïse enchaînait les films. Adèle et Jacques ont fait une grosse sieste dans le 2e vol.
Nous sommes arrivés à 12h pile à New York, 1/2 heure avant l'heure prévue. Le temps était nuageux. Nous avons encore eu la chance d'être dans les premiers dans la file des formalités pour entrer. Nous avons rapidement récupéré nos bagages (nous étions dans les derniers à récupérer les bagages sur notre vol, car l’entrée était plus longue que pour les autres passagers). Un agent de l’aéroport nous a dirigé vers le guichet des navettes. Nous en avions réservé une pour nous. Dès que nous sommes dehors, Jacques repère les taxis jaunes.


Héloïse et Marguerite se sont endormies en 5 min dans la navette. Celle-ci nous a déposés chez Bryant, au 247 W, 141 St, en plein cœur de Harlem. C’est une rue typique de Harlem, avec des maisons étroites et l’entrée au 1er étage. Bryant nous a accueillis. Bryant a 43 ans, il est new-yorkais d’origine portoricaine. Il a 4 enfants, Bryant-18 ans, Mikaela 11 ans, Nickolas, 7 ans et le petit dernier, 4 ans. Nous n’avons vu que Bryant, en vacances à New York, avant de retourner en Floride pour ses études, dans le cinéma. Les autres étaient en vacances à Porto Rico, et Maria, sa femme, d’origine de République dominicaine, travaillait depuis peu dans l’Arizona. Ils ont d’ailleurs le projet de déménager, ils n’ont pas envie de passer les 20 prochaines années encore à New York. Bryant nous a fait visiter sa grande maison, nous a installé tous au dernier étage. Jacques est tout de suite parti jouer au ballon dans le jardin, et, en 5 min, le ballon était chez le voisin… Pour nous c’était super d’être accueilli par un New-Yorkais père de jeunes enfants ! Il nous a tout de suite mis à l’aise, avec les enfants qui bougent et ont besoin qu’on s’occupe d’eux… Il était environ 16h quand nous sommes partis à pied chez Fedex, sur la 125 St, juste à côté de l’Appollo (où Mikaël Jackson a chanté !, réalise Héloïse) . Nous avons acheté des pâtes dans l’épicerie du coin de la rue. A 6h, nous avons diné. A 18h35, les enfants étaient couchés !! Fatigués, mais tellement heureux !! Nous nous sommes aussi couchés très tôt. Claire a pleuré 3 fois dans la nuit, c’est l’avantage de pouvoir encore la nourrir en ce moment. Elle me réveille encore une fois par nuit….

Vendredi 20 juillet, réveil à 5h30 ! Guillaume se dépêche de rejoindre les enfants dans leur chambre. Ils descendent doucement pour le petit déj’ à 7h. Les nouveaux produits sont délicieux, en particulier la crème de Nesquick. Jacques en mettrait bien volontiers sur ses tartines… Les prévisions météo pour ce vendredi se vérifient : la pluie est prévue pour toute la journée.
Le changement de programme s’impose : nous nous baladerons dans les rues de Manhattan et irons nous réfugier dans les magasins. Je sors des valises partant en Floride nos blousons. A 10h00, nous partons pour notre journée, au moment le plus pluvieux de la matinée. Nous arrivons vitre chez Fedex, y laissons 5 valises.  Une épicerie à l’entrée du métro nous fournit notre pique-nique de la journée.

Nous allons directement à Central Park. Il ne pleut pas beaucoup, il est presque 12h : c’est déjà le moment du pique-nique !! En traversant Central Park vers le sud, nous nous attardons pour nourrir un écureuil qui nous attendri tous.


Puis, nous arrivons dans les rues de Manhattan, sur la place de l’Apple Store, sur la 5e avenue que nous descendons.

Tout le monde a les yeux rivés vers le ciel, et Jacques admire tous les drapeaux américains flotter au vent sur la 5e avenue et tous ces taxis jaunes (!!!). Nous nous abritons dans la Cathédrale Saint-Patrick (« mais maman, Saint-Patrick, c’est un Irlandais, pourquoi ici ?, demande Héloïse !). D’ailleurs « pourquoi les Américains sont-ils noirs ? » a demandé Marguerite après notre première traversée dans les rues d’Harlem. Les enfants ont été tout de suite frappés par le melting pot qui constitue la population américaine. On se pose très vite la question du peuplement des Etats-Unis en voyant toutes ces couleurs de peaux, et encore en visitant le musée de l’Immigration sur Ellis Island. Et hier à nouveau, où nous avons visité le Fort John Henry, où sont racontés les combats entre armées française et britannique, avec en plus les Indiens.. Nous allons vite chercher à en savoir davantage sur l’Histoire américaine.

Après la 5e avenue, virage à 90°, plein Est, direction Times Square. Nous avons passé un bon moment dans le magasin ToysRus : un tour sur la grande roue (dans le magasin !!), admiration des buildings new-yorkais et de la statue de la Liberté en légo...

 Puis il ne pleuvait plus. Nous sommes restés un peu à l'extérieur, Jacques me demandait tout le temps l'appareil photo pour photographier les taxis jaunes. Et cette fois, il ne faisait pas le mariole quand il était photographié devant les taxis jaunes, ou avec un policier new-yorkais devant sa voiture NYPD !! Puis sommes rentrés dans le magasin M&Ms. Mais c'était le magasin de trop, car le temps de rentrer, d'aller au supermarket... il était très tard quand nous nous sommes couchés (21h passées). Surtout Adèle ne tenait plus…

Samedi 21 juillet, au programme : la statue de la Liberté. Puis, monter en haut du Rockfeller ou Empire State... Nous prenons le bateau au Sud de Manhattan vers 10h30 (30 min de queue seulement). La première escale se fait sur Liberty Island. Dès 12h, nous nous arrêtons pour pique-niquer. Nous avons trouvé certainement l’un de nos Top 5 des lieux de pique-nique de notre vie : la vue sur Manhattan est imprenable. D’ailleurs nous voyons plein de voiliers sur l’eau, qui confirment un de mes rêves : ca doit être génial de découvrir Manhattan par bateau !!!!!

Après avoir vu la Statue de la Liberté sous toutes les coutures, nous allons sur Ellis Island visité le très intéressant musée de l’Immigration. Dans les bâtiments d’origine, en service jusqu’en 1953, on est guidé de salle en salle en faisant le parcours des immigrants débarquant ici après 2 semaines de mer : ces formalités ne concernent que les passagers de 2e ou 3e classe. 200 000 personnes, 10% des candidats à l’immigration, ne passeront pas cette frontière : les tests médicaux et juridiques auront été non probants (surtout celui du crochet à bouton, pour détecter une infection des yeux, contagieuse).


De retour à Manhattan, nous avons gouté d’une glace ; les enfants ont joué dans une fontaine. Puis il était tard, nous sommes rentrés à Harlem. Nous nous sommes encore couchés tard (21h40).

Dimanche 22 juillet : il fait très beau. Nous partons vite à la messe à Saint Charles Borroméo, sur la 141e rue, pensant qu’elle était à 9h. Nous sommes arrivés pile à 9h, et avions 30 min d’avance : heureusement, nous avons pu être assis. Car la messe était longue. C’était un moment unique : la procession d’entrée avec d’abord la chorale, les servants de messe,… mais assez spécial finalement, et un peu décevant (le prêtre n’était pas le même qu’en novembre) ; il était plus que limite, et rentrait en transe pendant son homélie; c'était too much. C'est devenu pour Marguerite la référence du truc trop long : 2h30 de messe où tu ne comprends rien (les 30 min d'attente au début comptent) !!

En rentrant de la messe, Guillaume part chercher la voiture que nous avons louée, avec Héloïse et Jacques, une Toyota Sienna, tellement grosse (comme tout ici)... et je rentre faire les bagages. Nous déjeunons chez Bryant. A 15h, nous chargeons la voiture et nous partons. Direction "Lake George", à 3 h30 au nord de New York.


Nous arrivons chez Paul à 19h. Nous sommes à 2h seulement de Montréal, et cette région est très francophone : beaucoup de touristes du Québec, et aussi parce que c'était le lieu de batailles entre armées française et britannique, au 18e, pour la conquête du territoire...

Paul, notre hôte, est un américain à 200%, de 60 ans, très gentil et très accueillant. Sa femme est restée à Brewster, où ils habitent. Il y a 7 ans, il a fait construire cette grande maison, un chalet au milieu des bois. On est au régime américain ici, j’essaie de rester vigilante et je ne veux pas que les enfants s’habituent. Le premier soir, nous avons mangé des « corn on the cob » et de la viande de bœuf, cuits au barbecue. En dessert, Paul nous a emmenés pour une balade, manger une glace. Une « small », c’est déjà 2 boules généreuses… Les enfants ont très vite pris l’habitude d’aller chercher de l’eau dans leur verre avec des glaçons : ils sont très amusés par le distributeur de glaçons directement au frigidère, et il n’y a pas de carafe d’eau à table : chacun a sa boisson, et Paul ne comprend pas que je préfère que les enfants boivent de l’eau. Il me montre que la boisson qu’il leur propose (« ca a le goût de bonbon à la cerise » dit Marguerite), fabriquée à base d’une poudre rose fluo, ne fait que 5 calories/verre… Oui, mais l’eau, c’est zéro calorie. Résultat, hier soir, Jacques, se ressert tout seul de jus de cerise (alors que le 1er soir ici, de lui-même, il préférait l’eau au jus de bonbons !). Je le reprends en lui disant de prendre de l’eau, qu’un verre du jus, ca suffisait. Jacques râle et Paul me demande pourquoi. Je lui dis que je préfère qu’il boive de l’eau maintenant, et il me dit « OK, you can try… ». Oui, on était déjà en train de manger une énorme pizza, et en dessert, ll était prévu des chamallows grillés ! Déjà à peine rentrés, les enfants avaient dans les mains un grand verre… de jus de bonbon à la cerise, et 15 min après une espèce de gelée de cerise rose fluo ; celle-ci est « low fat, no calorie… » me dit tout de suite Paul… peut-être ; mais il est 6h15, on a déjà eu un goûter et on va bientôt diner, c’est juste pour ça : aucune raison de manger à cette heure-là !

Lundi 23 juillet
Claire a 6 mois aujourd’hui. C’est notre 1er jour de balade ici. Le temps est orageux, il fait très chaud.
Nous partons vers 10h30 direction le nord du lac, visiter le Fort de Carillon, fort de défense au sud des lignes françaises en 1758. Puis baignade dans le lac George, très agréable. Hamburger party. Coucher 20h30.

Mardi 24 juillet
Notre deuxième journée chez Paul a été une belle journée. Tout le monde s’est levé tôt, vers 7h30, et nous sommes partis vers 10h30 dans des outlets stores pour acheter des chaussures fermées pour Héloïse. A midi, pique-nique à l’entrée du Fort William Henry – fort de défense des lignes anglaises en 1755-1757, contre les Français. Pendant la visite, démonstration de tirs de grenade, de  fusil, de canon, puis de nombreuses activités pour les enfants (colliers de perles, enrôlement dans l’armée..). La baignade en fin d’après-midi a été encore une fois très appréciée !

Mercredi 25 juillet 2012
« a ten-day, today »
Ce matin Guillaume est parti tôt à la pêche avec Jacques, Héloïse et Paul.
Quand ils rentrent, il est 13h. Ils sont très contents de leur matinée, même s’ils n’ont pêché qu’un poisson. Héloïse a conduit le bateau sur une longue distance !

Aujourd’hui, c’est son anniversaire : elle a 10 ans ! Elle reçoit des messages de son parrain, ses grands-parents, de Mame, de JS et d’Emmanuel : c’est vrai qu’elle se souviendra sans doute de ses 10 ans !
Nous mangeons « rapidement » une salade de riz sur la terrasse, chez Paul, et repartons à 14h pour le « Big Apple Circus ». Les enfants sont émerveillés par le spectacle, en particulier les trapézistes.

Le soir, nous allons déjeuner chez Friendly’s, où nous fêtons l’anniversaire d’Héloïse.

Nous repartons demain pour 3 -4 jours de ballade, jusqu'à notre prochaine escale : Indianapolis.




Jeudi 26 juillet
Comme il ne fait pas beau, Guillaume n’ira pas avec les enfants se baigner une dernière fois dans le Lake George. Le temps d’empaqueter nos affaires, de déjeuner rapidement, nous disons au-revoir à Paul qui a été si gentil. Guillaume a beaucoup parlé avec lui du choix de notre voiture, car nous avions l’occasion d’acheter une Dodge Caravan à Idianapolis. Il  a mobilisé ses amis pour leur demander leur avis…
Nous faisons 6h de route et arrivons vers 20h à Niagara Falls.
Déjà qqs miles avant d’arriver, en passant une série de ponts, on aperçoit au loin un nuage tout blanc monter au ciel. Comme la route longe d’un côté la rivière, de l’autre une zone industrielle, nous hésitons sur la nature de ce nuage. Mais c’est bien dû aux chutes du Niagara. Nous passons la frontière canadienne et trouvons vite le motel, où nous pensions avoir réservé 2 nuits. Mais, « grâce à » un bug de booking.com qui affichent de mauvaises dates, nous n’avions qu’une nuit. Ce qui nous a permis de changer le lendemain, pour trouver à qqs centaines de mètres, sur une grande avenue où s'enchaînent les motels et les supermarchés et restos en tout genre, un motel plus propre.
Nous mangeons rapidement de sandwich, car, pour faire la cuisine, nous n’avons qu’un micro-onde : ce sera compliqué pour faire cuire des pâtes !!

Vendredi 27 juillet
Le petit-déj est frugal, et tout est assez crade : on installe une table devant la chambre, sur le parking, les draps étaient trop courts, et on était en contact avec la housse en plastique, les enfants prennent un chocolat au lait froid dans des bols en mousse… mais, avec la piscine où les enfants sautent tout de suite, il vaut « au moins 2 étoiles ! »… Les chutes du Niagara sont magnifiques. Nous sommes allés derrière les chutes, et nous les avons admirées sous toutes les coutures.

En fin d’après-midi, nous allons à Niagara on the Lake, à l’embouchure du lac Ontario, à 15 km au Nord (nous avons retrouvé le système métrique durant 2 jours) : c’est impressionnant de voir un lac, où l’on n’aperçoit pas l’autre rive. La route qui longe la rivière, dans une vallée encaissée, est très belle et bien léchée. Le soir, saut dans la piscine du motel, dîner de canellonis au micro-onde, puis feu d'artifice (tous les vendredis l'été), avec les chutes éclairées. Des touristes viennent du monde entier, j'ai jamais vu une population si cosmopolite. Les seuls à attirer les regards étaient les groupes d'Amish, qui doivent halluciner en voyant la société de consommation atteindre son paroxisme ici, car l'envers du décor des chutes, c'est Las Vegas : c’est monstrueux...


Samedi 28 juillet
Nous sommes encore à Niagara Falls, et les enfants font un dernier plongeon dans la piscine de notre super Motel, avant de repartir. Nous avons 9h de route + le passage de la frontière, avant d'arriver demain après-midi, chez Jack et Chris, à Noblesville, où Guillaume a habité à 17 ans. C’est « trop marrant » d'être dans un motel : comme dans les films. Les motels sont tenus par des Indiens (ce n’est pas du tout une généralité…), qui nous font décomplexer de notre accent américain... et qui sont aussi touchés par l'obésité.... Le pb de la prise de poids me préoccupe, et tout le monde en parle : chacun demande ce qui fait le plus grossir entre telle chose et telle autre... N'empêche que ce matin, les enfants ont découvert les muffins à la carotte et les bagels avec de la cream cheese : du Kiri : ils ont beaucoup aimé les bagels.
A 12h, nous repassons la frontière et retournons dans notre pays d’adoption pour une année. Nous faisons rapidement une première pause pique-nique. La route longe le lac Erié. Au bout de 2h, nous quittons la voie rapide pour nous en approcher. Nous nous arrêtons sur la plage, une heure ; nous sommes en Pennsylvanie, notre 2eme état d’Amérique. Tous, sauf Claire, se baignent dans le lac Erié, lui aussi immense. Puis nous repartons pour 3h de route et nous arrêtons dans un motel, qui, sous la pluie, aurait vraiment l’air glauque : au bord de la route, d’une couleur caca d’oie, avec les chambres côté intérieur toutes vides, et la piscine, au milieu d’une belle pelouse, vide : ses heures de gloire sont bien passées (on pourrait être en Afrique...).
Nous dormons dans l’Ohio, notre 3e état d’Amérique. L’un des plus beaux d’après Guillaume, mais pas du tout orienté vers le tourisme ; nous n’avons trouvé aucun site à visiter….

Dimanche 29 juillet
Nous quittons vite le motel, car nous ne pouvons pas y prendre de petit déj. Le gérant nous oriente vers un family restaurant, Bob Evans.
En entrant, j’hallucine : nous sommes dimanche matin, en plein dans une zone commerciale avec que des restos, comme celles qui longent les autoroutes, il est 9h30 du matin, et le resto est plein ; avec des gros américains en train de manger des frites et des nuggets avec plein de sauces de toutes les couleurs… Nous décidons avec Guillaume que ce sera notre déj de la journée, pour limiter les dégâts. Les portions sont encore une fois très grosses. Les enfants découvrent avec délice les pancakes avec du sirop d’érable. En sortant du resto, les gens faisaient la queue pour venir y manger, vers 10h45…
Nous nous arrêtons à Columbus, pour faire le tour du Capitole et repartons à 13h pour 3 h de route.

A 16h30, nous arrivons chez Jack et Kris.
Nous sommes dans l’Indiana, notre 4e état américain. Depuis qqs miles, Guillaume reconnaît la route, et je vois comme il est ému d’être ici.
L’accueil de Jack et Kris est festif, joyeux ; c’est la fête d’être ici, tout le monde est très heureux de se retrouver.
On klaxonne. A la porte, une belle affiche colorée « welcome », avec tous nos prénoms. On s’embrasse. Jack et Kris nous couvrent de cadeaux : un T-shirt « Butler University » pour chacun, des cahiers et des crayons de couleur pour chaque enfant. Ils ont installé un grand dortoir dans la chambre où dormait Guillaume, avec 4 matelas de lits doubles au sol, et chacun sa serviette (alors que la veille, les enfants dormaient à 4 dans un seul d’entre eux !). Les enfants choisissent vite leur lit en fonction de la couleur des serviettes. Puis ils nous emmènent tout de suite dans la grande maison voisine de Luc et Sally : ils ne sont pas là, mais la maison est ouverte pour nous. Avec leurs 6 petits-enfants, ils ont tout ce qu’il faut pour les enfants, dont une grande télé pour regarder des films, et une piscine-jacuzzi sur la terrasse. Sally est la sœur aînée de Jack, et Luc, le frère aîné de Jim Kenley : les Kenley et les Butler sont liés depuis longtemps, par différents liens. Tout ce petit monde se connaît depuis la Pre-school… Très vite, Jim, le frère jumeau de Jack, nous rejoint pour la soirée. Il est marié à Rita, qui avait 5 enfants d’un premier mariage ( !!), et Jim en avait 2. Ensemble ils ont eu Sam, un 8e enfant, qui aujourd’hui a 21 ans (leur aîné a 34 ans).
Les enfants plongent dans le jacuzzi de Luc et Sally, qui, sur leur terrasse, surplombe le lac. Puis saut dans le lac, car c’est tout de même plus drôle. Les enfants dinent. Jack étant représentant dans l’agro-alimentaire (il vend 70 marques de produits alimentaires à des grossistes), il a beaucoup de « bonnes choses » à faire goûter aux enfants. Ils nous laissent choisir ce que nous leur donnons à manger, et ne proposent pas autre chose que de l’eau, car on leur a dit que les enfants buvaient de l’eau (la première question que Kris a posé à Guillaume par téléphone pour préparer notre arrivée, c’était « what kind of soda do the children drink ? »). C’est tout de même plus reposant, je suis moins à « fliquer ».
Ils se couchent assez tôt, et nous dinons dehors, à la lueur de la pleine lune. C’est délicieux, tout le monde est joyeux, Guillaume est heureux, il rit, Jack aussi. Le temps s’est suspendu…

Lundi 30 juillet, 17h15 : ca y est, on a la voiture. Tout est OK : la porte, qui était à réparer, l’assurance, qui coûte moins chère car on est parrainé par Jack !
On aura donc une Toyota Sienna, comme les Ferré. Elle est un peu vieille (2000), mais n’a que 72000 miles.
Ce matin, Guillaume est parti dès 9h30 avec Jack pour faire la tournée de voitures repérées sur internet chez des concessionnaires des alentours. Nous allons au jacuzzi + le lac. Il fait très beau (c’est le mois de juillet le + chaud que l’Indiana n’ait jamais connu). Vers 12h30, Guillaume revient au volant d’une Toyota avec des gros autocollants  collés dessus, pour que j’essaie la voiture. Il appelle l’assurance, nous mangeons des hotdogs (on ne s’installe pas à table pour manger, chacun mange dans son coin, tout en faisant autre chose, c’est assez déroutant pour les enfants).
L’après-midi ils retournent acheter la voiture, après avoir appelé 3 compagnies d’assurance (2 + Paul).
Quand tout est réglé, nous allons nous baigner dans une grande piscine d’une amie de Kris qui n’est pas là, mais nous laisse accéder à sa belle piscine, chaude et grande, avec un panier de basket. Nous y passons une heure, c’est très agréable, et même Claire se baigne !!
Le soir, Crab cake + coleslaw. Coucher à 21h, pour les enfants. Diner dehors. C’est très agréable, et Guillaume est soulagé d’avoir coché la case voiture !

Mardi 31 juillet
Nous avons passé une très belle journée tous ensemble.
Le matin, je suis réveillée par une désagréable odeur de friture. Jack avait préparé un petit déj, apparemment du coin : une sauce à base de béchamel, avec de la viande hachée (biscuit and gravy). Rien d’appétissant. J’étais encore plombée par le crab cake de la veille, je n’ai pas touché à la béchamel, comme Adèle et Marguerite, qui ne l’avaient pas aimée.
Nous trainons devant nos mails, sous le regard dubitatif de Jack, hermétique aux nouvelles technologies (il demande à Kris de faire ses reporting, pour son boulot), et les enfants devant la télé (c’est chouette de découvrir tous ces sports olympiques). Puis Guillaume part à 10h30 rendre la voiture de location, avec Jack. Kris emmène les enfants au jacuzzi, et je les y rejoins avec Claire.
Une heure plus tard, ils sont de retour. Nous décidons du programme et déjeunons de boulettes de viande-macaronis, devant le volley à la télé pour les uns, dehors pour les autres, mais la chaleur est insoutenable, et en plus, le voisin a choisi cette heure la plus chaude de la journée pour souffler ses feuilles avec son aspirateur. Les enfants trouvent cela génial de venir, comme au self, chercher une assiette, la remplir soi-même, et s’installer là où on veut…
Nous partons vers 13h45, s’initier au golf et au base-ball, sur un terrain de sport. Tout le monde s’y met. Jacques et Adèle ont préféré le golf, Marguerite a bien aimé les 2, et Héloïse a préféré la base-ball. Elle était déçue par le fait de devoir d’abord apprendre sur le practise, et pensait pouvoir directement faire du « vrai » golf. Ils ont vite été assommés par la chaleur, mais étaient tout de même emballés, surtout qu’à la fin, le gérant du site nous a offert une free drink : la fête !! C’est un monsieur très gentil ; quand nous sommes arrivés, en nous entendant choisir les clubs, il a cru se retrouver dans un film The sound of music (la mélodie du bonheur), ça l’a amusé…
Nous sommes rentrés vers 16h30 et repartis 1 heure plus tard pour le programme de la soirée : le match de base-ball : c’était les Indians d’Indianapolis vs les Bisons de Buffalo. C’était super !
Le match de base-ball est un moment familial, amical, un prétexte pour se retrouver ensemble à passer une soirée sympa. Nous sommes arrivés au moment où on chante l’hymne national ; alors là, il y a une réelle différence de culture entre France et US. Tout le monde s’arrête, personne ne parle, les hommes enlèvent leur casquette, et la main sur la poitrine, chantent à plein poumon. Nous étions à 1 m du portillon, et nous avons dû attendre là que l’hymne soit terminé pour pouvoir rentrer dans le stade. Durant le match, nous pouvions faire le tour et nous rapprocher. Nous sommes partis à la fin de la 8eme manche, vers 21h40, le score était 4-2 pour les bizons. Le match a terminé après minuit à 5-4 pour les Bizons.

Mercredi 1er aôut.
C’est encore une belle journée, chaude et ensoleillée.
Scrumbled eggs pour le petit déj. A 10h, un saut dans la piscine chez Sally (« maman, on peut aller se baigner pas dans le lac mais dans la petite piscine ? » demande Adèle de sa petite voix et sa diction précieuse, c’est adorable), et à 11h, nous partons chez Ann, la fille de Jack.

Elle nous accueille dans sa maison, toute neuve, la même que celle des voisins, et que celles qui sont en construction en face de chez elle, depuis 15j, et qui seront finies dans une semaine…. Hamburgers party, puis nous allons à la piscine de la résidence pendant une heure. Nolan a 4 ans et Quinn, 1 an. Les enfants jouent avec Nolan, c’est mignon. Puis nous rentrons, en passant par chez un maraîcher, et un marchand de viande de bison, qui a toute sorte d’animaux empaillés dans son magasin.
Le soir, nous mangeons des corn on the cob, avec des chicken wings et du pineapple cake pour le dessert.

Jeudi 2 août
Nous partons à 9h, car la route est longue pour aller dans le Michigan, notre 5e état, à 3h au nord de Noblesville. Nous sommes invités à Michigan City, sur le lac Michigan, chez Luc&Sally qui ont loué une maison dans une résidence type Pierre&Vacances, avec leurs 3 enfants et leurs 6 petits-enfants, 5 garçons et une fille, de 6 à 1 an.
Nous arrivons vers 13h. L’accueil est très jovial, selon le style Buttler ! Les enfants ont nos âges : Bill et John ont 40 ans et sont jumeaux, Bettsy en a 37, et elle a mieux connu Guillaume, car les jumeaux étaient déjà à la Fac en 1991. Ils sont tous très sympas, ainsi que leurs conjoints, en particulier Kelly, la femme de John. Ils vivent à Seattle ; lui est juriste dans une énorme coopérative laitière, pour tout le nord-ouest américain, qui représente 20% de la production des USA. Kelly travaille dans l’urbanisme. C’est super de rencontrer des jeunes parents américains « comme nous ». Ils ont tous fait des études, sont partis à l’étranger pendant leurs études, en Equateur (pour John, Kelly et Bettsy), travaillent, et ont des enfants en bas âge. On se sent proches d’eux culturellement et dans nos styles de vie.
La plage où nous passons l’après-midi est très étonnante. Tout le long du lac, il y a une grande dune. Le sable est fin, et l’eau propre et claire. On ne voit pas l’autre rive. Parfois on peut voir Chicago, sur le lac, à 50 miles à vol d’oiseau. Sur la plage, chacun a une chaise, et une boisson à la main… L’eau est facilement à 25°C. Il fait très chaud dehors… Les enfants ont beaucoup aimé cette journée. Ray, l’aîné des petits-enfants, a 6 ans, comme Jacques. Ils ont passé l’après-midi dans l’eau, et Bettsy, prof d’espagnol, a parlé français avec eux, ça les a amusé. En parlant avec Sally, elle m’apprend qu’elle était maîtresse en 1st grade (CP), quand Luc était à la fac, à Harvard, et qu’elle avait un petit Français dans sa classe, et d’autres non anglophones. Elle me dit que Jacques va très bien se débrouiller à l’école, ça me rassure...
Le soir, nous restons dîner et repartons vers 21h. En vérifiant ses mails, à minuit 30 en arrivant, Guillaume voit qu’il a RV le lendemain à 8h à Idianapolis (à 1h de route), chez Angie’s List. Je n’aimerais pas être à sa place….

Vendredi 3 août
Guillaume rentre vers 11h de son RV. Nous, le matin, avons trainé à la maison. Nous déjeunons à 12h30 et partons à 13h chez Linda, la 1ere femme de Jack.

Linda habite une énorme maison dans un grand parc. Elle est très accueillante elle aussi… Les enfants jouent dans le basement, et la jardin. Nous parlons du projet de Guillaume. Elle est vraiment très gentille, effectivement dans un tout autre style que Jack… Le goûter est copieux. Les enfants sont surpris : comme hier, on a du fromage et des pretzels au goûter, en même temps que des fruits, des carottes et des yaourts… Nous repartons vers 16h45 et décidons d’aller directement chez Judy et John, la première famille de Guillaume. Ils ont 3 filles de 37, 35 et 33 ans. C’est un style beaucoup plus pèpère, mais ils sont aussi très accueillants. Nous rencontrons Kimberley, leur fille aînée qui a 5 enfants, et leur fait l’école à la maison, et la dernière, qui est maîtresse en CP. Encore des snacks… Les enfants n’arrivent pas à se limiter alors que j’avais fixé les règles : on ne se ressert pas. Résultat, je leur passe un savon dans la voiture en rentrant, en leur disant qu’on a juste un dessert chez Jack. Mais en rentrant, Jack avait acheté des glaces et… une magnifique pizza. Marguerite en pleure… et je cède !!
Le soir, nous nous disons au-revoir avec Jack et Kris, qui partent demain matin à 6h ; nous sommes tristes de nous quitter, et avons vraiment passé une très bonne semaine de vacances avec eux.

Samedi 4 aout
Comme la journée s’annonce orageuse, nous n’irons pas à l’Indiana State Fair (le salon de l’agriculture de l’Etat), avec John et Kelly, rentrés hier avec Luc&Sally de leur semaine de vacances.

Nous retrouvons Bill et ses 2 garçons pour une balade le long de la rivière, et restons jouer dans la rivière. L’endroit est très joli ; nous imaginons facilement les Indiens installés ici il y a 250 ans. Nous rentrons déjeuner chez Sally, et, l’après-midi, un gros orage éclate et les enfants, qui étaient dans la piscine de voisins, rentrent regarder un dessin animé, pendant que je commence à ranger.
Le soir, nous allons dîner chez Bill et Cassey qui habitent dans le centre de Noblesville, une des plus vieilles maisons du centre, datant de fin 19e. Elle a un cachet particulier, avec son porch devant : c’est ce qui a séduit Cassey, qui est originaire du Tennessee, plus au sud des EU.

Dimanche 5 aout
Nous quittons la maison vers 11h, pour notre road trip de 4 jours qui se terminera jeudi 9 à Sarasota, FL, où nous jetterons l’ancre pour notre année ici.

ambiance road trip dans la voiture

Pendant 4 nuits, nous dormirons dans des motels, et ce qui intéressera le plus les enfants, c’est de savoir si, dans le motel où nous dormons le soir, il y a ou non une piscine, et une petit déj’. Le dernier matin, ils entrent dans le bureau d’accueil, qui fait office de salle à manger, et se servent de céréales et de jus de fruit et font leurs gaufres, tout à fait naturellement. « C’est la première fois que je dors aussi souvent à l’hôtel pendant les vacances » dit Guillaume. « Moi aussi ! », répond Héloïse !









Lors de ce voyage, nous traversons 3 états :
Le Kentucky, juste au sud de l’Indiana, où nous dormons la première nuit, après notre visite de grottes souterraines très impressionnantes, à Mammoth. C’est le plus grand réseau de grottes souterraines du monde ; actuellement, on a découvert 500 miles de tunnels souterrains. Nous avons fait un des parcours qui passait dans les parties « sèches », avec d’anciennes mines de salpêtre. Il y a notamment un réseau d’eau fabriqué il y a 200 ans, fabriqué avec des troncs d’arbres très droits, et creusés.


Visiblement, le Kentucky est réputé pour ses courses de chevaux. On voit beaucoup de harras.

Le Tennessee, que nous découvrons le lundi 6 aout. Après 1h30 de voiture, nous arrivons à Nashville, vers 12h. Souvent associée à Memphis (à 2 h de route et aussi dans le Tennessee), capitale du Rock,  Nashville est la capitale de la country music. La ville compte plus de studios d’enregistrement que d’habitants, et dans les 2 rues principales se succèdent les bars, avec leur scène permanente.
Nous entrons dans l’un d’eux, chez Robert’s, après nous être assuré que les enfants y étaient acceptés (ce qui est le cas jusqu’à 22h) . Le vieux chanteur de country qui était sur scène nous attendait visiblement : nous étions peut-être les 1ers clients !!
A peine installés, il a chanté une chanson à Adèle. Adèle, Marguerite et Jacques ont dansé sur la scène. Héloïse y serait sans doute bien allée. Mais elle n’a pas osé…. C’était la fête : on s’est régalé d’un hot dog, un paquet de chips et un verre de coca…









Puis nous sommes partis visité le Historic Museum Hall of Fame, où l’on voit de vieilles vidéos des débuts de la country. Cette musique est née de la rencontre de différentes cultures et différents instruments et musiques : le banjo apporté par des populations noires, le violon et la viole, d’origine européenne… On voit aussi des vidéos du début du rock, et d’Elvis Presley, ainsi que sa voiture et son piano en or…. Nous quittons Nashville vers 6h.






Nous espérions visiter Chattanooga sur le chemin, à 1h30 de route. La route est belle : le paysage est celui de petite montagne, très boisé. On s’attendrait à voir David Crockett sortir des bois tenant son fusil d’une main, et de l’autre traînant un ours brun…. Mais nous ne trouvons pas tout de suite le site que nous voulions voir (City of rocks). Nous faisons un tour sur un pont pédestre au-dessus de la rivière Tennessee et admirons un très beau coucher de soleil. Puis nous reprenons la route à 21h, pour 1h.

Mardi 7 aout, nous sommes en Géorgie et visitons Atlanta.
Je suis très excitée à l’idée de visiter cette ville, car la première fois que l’un de nous visitait les EU, c’était Emmanuel qui avait fait son stage ouvrier ici, et je me souviens de son récit…

Atlanta est la capitale du Sud des EU. Et cette année, comme nous commémorons les 250 ans de la guerre de Sécession, et que la prise d’Atlanta par l’armée des Unionistes du Nord a marqué la fin de la guerre, nous avons beaucoup de choses intéressantes à visiter. Nous commençons par des champs de bataille au Nord, à un endroit stratégique : un nœud ferroviaire. La guerre de Sécession étant la première guerre de l’aire industrielle, le train y joue une place nouvelle et stratégique, pour le ravitaillement du front et le transport des armes.
Puis nous visitons le History Museum, où nous apprenons beaucoup sur :
- La vie dans une exploitation blanche, avec les esclaves noirs,
- Les modes de vie des Indiens peuplant la région et leur Histoire, avec l’Invasion par les colons britanniques,
- La guerre de Sécession.

Nous sentons que nous sommes au Sud des EU. La population noire est beaucoup plus nombreuse ici en proportion, apparemment. C'est aussi d'ailleurs la ville de Martin Luther King.
Puis, la visite tant attendue depuis le matin, celle du World of Coca Cola. Le symbole américain répandu partout dans le monde. Les enfants ne savent plus où donner de la tête à la fin de la visite, quand nous pouvons goûter différentes boissons de la marque Coca Cola, des 5 continents…
Nous faisons environ 2h de route avant de nous arrêter dans un motel.





Mercredi 8 août, nous visitons Savannah, ville très touristique de la côte atlantique, «l’une des seules villes américaines qui se visite à pied ». C’est vrai que la ville est jolie, grâce à ses beaux arbres et des belles façades. Il fait très chaud. En fin d’après-midi, nous partons voir l’Océan Atlantique. La route est belle. Sur les panneaux de signalisation, on peut lire « Careful – Turtle crossing » !

la photo pour le "pets only", qui forcément, a attiré les enfants...

Baignade dans l'Océan Atlantique mais sur "l'autre rive" !

Il est tard, mais il fait tellement bon, et nous sommes tellement heureux de voir scruter l’horizon en se disant que de l’autre côté, il y a La Trinité… que tous, y compris Claire, nous nous baignons. L’eau est chaude, elle doit être au moins à 27-28°C !! Nous repartons vers 20h30 et rejoignons notre motel pour notre dernière nuit de vadrouille.

Jeudi 9 août
A 10h30, nous faisons notre dernière longue route, presque d’une traite. Nous essuyons un orage vers 15h, et au fur et à mesure de la route, le thermomètre monte très sérieusement !



Nous arrivons à 17h30 chez Jim et Judy. Ca y est !!!!!
Les enfants vont directement… dans la piscine.

Sarasota en image le 1er WE, les 11 et 12 août :

vue de notre chambre, que j'ai sous les yeux tout en écrivant. Combien d'espèces de palmiers sur la photo ?

Découverte de l'eau de coco au marché

Départ pour un pique-nique à la plage samedi soir

Héloïse et Claire, sur la plage, samedi 11 août